"Un matin, réveil frébrile, reste d'une conversation de la veille au téléphone avec une amie.
Un souvenir : un rendez vous à 12 h 15 sur une place à fontaine majestueuse.

Moi, un rendez vous ? .. (ce n'est qu'un rêve, je les annule généralement, sourire ...)

Puis (vu que ce n'est qu'un rêve, le temps ne compte pas .. ) je suis en train de déjeuner avec cet Homme, ce Maître qui  était tout sauf un inconnu pour moi.
Déjeuner classique, le saumon trop sec, (c'est terrible un rêve, se rappeler de tels souvenirs !) .

Des propos anodins, des regards, tout et rien, faire et refaire connaissance. Puis la proposition d'un dernier café dans un lieu plus discret.
Temps mort, refaire connaissance et savoir si l'accord est là.

Il fait si chaud ! ..

Je relève mes cheveux, il en profite pour me passer son collier, (magnifique ce collier, en acier doublé afin de ne pas blesser mon cou .. et le bruit du cadenas qui claque .. où sont les clés, au secours !!.)

Ses mains qui baissent les bretelles de ma robe, ses doigts qui commencent à prendre mes tétons : il est attentif à mes réactions, car il sait que cela fait longtemps que je ne me suis pas "donnée".

Ses premiers mots : "à genou sur le canapé" ...
... "

Et là s'arrête mon rêve pour vous, désolée ... sourire


Histoire gentille me direz vous ?, surement pour vous en effet

Mais pas pour moi :

je suis à un tournant de ma vie : erreur, errance,  naïveté alors que ma quête me semble si simple..
Tout cela m'a donné envie de fuir notre monde, aller voir en vanille si c'est plus jaune (berkkk,  je préfère le noir !) 
Me dire que peut être, là bas, il y aurai "celui qui ... , avec qui .. "

Mais depuis ce rêve, je peux rajouter "avec qui je m'ennuierai. "

Je ne pourrai plus vivre sans ces moments si intenses, forts et aussi, douloureux.
Sans avoir l'occasion de me mettre à ses pieds, ou agenouillée devant Lui,
Lui obéir, tout en sachant que la douleur peut arriver quand Lui la désire.
Embrasser sa main même, non .. surtout quand elle vient de tenir la cravache ou autres .. 


kajira, je ne sais pas, mais appartenante : oh que oui !!